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RESEAUX SOCIAUX ET MAJORITE NUMERIQUE

Par Laura-Jacquelin Zimmermann, publié le mercredi 20 décembre 2023 09:01 - Mis à jour le mercredi 20 décembre 2023 09:01
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Mesdames et Messieurs les parents d’élèves, Nous vous invitons à prendre connaissance de la loi promulguée le 7 juillet dernier (loi n° 2023-566 du 7 juillet 2023) visant à instaurer une majorité numérique et à lutter contre la haine en ligne.

L'instauration d'une majorité numérique à 15 ans pour adhérer à un réseau social (snap, instagramm, tik-tok…) a pour objectif de protéger les enfants des réseaux sociaux en veillant à ce que les plateformes mettent en place une solution technique lors de leur inscription ainsi que de mieux prévenir et poursuivre les délits en ligne, comme le cyberharcèlement.

Vous pouvez consulter un dossier complet sur service.public.fr, avec au sommaire :

  • Un âge de 15 ans pour s'inscrire seul sur les réseaux sociaux
  • Mieux prévenir et poursuivre le cyberharcèlement
  • Un rapport sur la santé des enfants surexposés en ligne

63 % des jeunes (voire plus) de moins de 13 ans sont titulaires d'au moins un compte sur un réseau social théoriquement interdit puisque ces réseaux ne sont pas accessibles aux jeunes de moins de 15 ans en vertu de leurs conditions générales d'utilisation ; de plus 80% des parents déclarent ne pas savoir exactement ce que leurs enfants faisaient en ligne.

En fréquentant les réseaux votre enfant peut se trouver confronté aux problématiques suivantes : insultes et humiliation, cyberviolence, harcèlement, addiction aux écrans, intimidation en ligne, confrontation à des images violentes ou pornographiques….

Il convient de rappeler que la cyberviolence ne peut pas être acceptée et qu'elle peut faire l'objet d'une procédure disciplinaire au collège. En effet, les chefs d’établissement peuvent être amenés à sanctionner un élève pour des faits commis hors temps scolaire si ces faits sont à l'origine de troubles à l'intérieur de l'établissement. Par ailleurs, en cas d’acte grave, la police est systématiquement saisie.

Malheureusement, nous constatons que la majorité des conflits, situations de harcèlement, voire de violence physique se produisant au collège ou aux abords ont leur origine hors temps scolaire sur les réseaux (soir, week-end…). Quand les réseaux ne sont pas à l’origine du problème, ils en sont le prolongement : disputes entre élèves (souvent anodines) auxquelles se joignent des « groupes », avec insultes ou menaces, ayant aussi des répercussions sur le climat scolaire.

Le collège met certes en place des opérations de sensibilisation et de prévention sur les dangers d’internet, mais les séances pédagogiques ne pourront porter leurs fruits qu’avec l’implication des parents dans l’éducation numérique de leurs enfants.

Sachant pouvoir compter sur vous, je vous remercie de votre collaboration.

L. ZIMMERMANN

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